Après des élections législatives marquées par une très forte abstention, l’opposition a demandé au chef de l’État, lundi 29 avril, l’arrêt du processus électoral. La présidence n'a pas tardé à réagir.
Au siège de la Renaissance du Bénin, rebaptisé « siège national de la résistance », ils sont tous là : les deux anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo, son épouse Rosine Vieira Soglo, doyenne de l’Assemblée nationale, l’ancien ministre Candide Azannaï, le représentant de l’USL, Sébastien Ajavon, qui vit en exil en France, ainsi que le président du Parti communiste.
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C’est Nicéphore Soglo qui a lu la déclaration conjointe. Il s’est dit fier du peuple béninois qui s’est donc, dit-il, « massivement abstenu » et qui a infligé « un démenti cinglant » à Patrice Talon. Il demande au chef de l’État de stopper le processus électoral avant ce mardi, au plus tard.
« Il est encore temps. Nous sommes ouverts au pardon. Qu’il renoue le dialogue avec l’ensemble de la classe politique afin de trouver des solutions consensuelles pour des élections démocratiques et apaisées. Ce n’est pas la mer à boire », a déclaré Nicéphore Soglo.
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