Selon le secrétariat d'État français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, ce geste fait partie des célébrations des 80 ans de la libération de la France, ainsi que du 80e anniversaire des événements de Thiaroye. Il s'inscrit dans la ligne mémorielle du président de la République (Emmanuel Macron) qui souhaite que nous regardions notre histoire "en face".
Ces six tirailleurs ont reçu cette mention de « Morts pour la France » par une décision du 18 juin de l'Office national français des combattants et des victimes de guerre.
Ces six tirailleurs ont reçu cette mention de « Morts pour la France » par une décision du 18 juin de l'Office national français des combattants et des victimes de guerre.
Elle concerne « quatre assaillants sénégalais, un ivoirien et un de Haute-Volta » (devenue le Burkina Faso). Le secrétariat d'État a précisé que cette première décision pourra être complétée une fois que l'identité précise d'autres victimes aura pu être déterminée.
Elle concerne « quatre assaillants sénégalais, un ivoirien et un de Haute-Volta » (devenue le Burkina Faso). Le secrétariat d'État a précisé que cette première décision pourra être complétée une fois que l'identité précise d'autres victimes aura pu être déterminée.
"Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement désormais"
Le Premier ministre sénégalais a exprimé son indignation face à cette décision, affirmant que la France "ne pourra plus ni faire ni conter seule cette histoire tragique". Ousmane Sonko, en tant que chef du parti Pastef-Les Patriotes, a déclaré sur les réseaux sociaux que ce n'est pas à elle de déterminer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent.
L'artiste d'un souverainisme et d'un panafricanisme social, Ousmane Sonko, appelle « le gouvernement français à revoir ses pratiques, car les temps ont évolué », et affirme que « Thiaroye 44, comme tout le reste, sera autrement rappelé aujourd'hui ».
L'artiste d'un souverainisme et d'un panafricanisme social, Ousmane Sonko, appelle « le gouvernement français à revoir ses pratiques, car les temps ont évolué », et affirme que « Thiaroye 44, comme tout le reste, sera autrement rappelé aujourd'hui ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article