Les Gendarmes ont pris en main le garçonnet jusqu'à ce qu'il retrouve sa famille |
Un garçonnet atteint d’albinisme est arraché des griffes de ses ravisseurs après dix jours de captivité. Suite à une longue poursuite, les gendarmes ont cerné les kidnappeurs.
Fin de captivité pour un petit garçon atteint d’albinisme. Au bout d’une dizaine de jours de captivité, un garçon âgé d’une dizaine d’années a été arraché des griffes de ses ravisseurs. L’opération de libération a été finalisée avant-hier. Le captif est sain et sauf et il n’y a eu aucun paiement de rançon, selon une source auprès des Forces de gendarmerie.
Le jeune homme a été enlevé de sa famille à Tsinjoarivo Imanga le 20 janvier dernier. Très vite alertés, les éléments du poste avancé de la gendarmerie locale ont pris direcrement l’affaire en main.
Informé du rapt qui venait d’être commis, le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale de Tsiroanomandidy a conduit les opérations. Il est alors intervenu sur terrain à la tête d’une quinzaine d’éléments.
La poursuite a été aussitôt engagée et le peloton de gendarmes a rassemblé tous les indices leur permettant de remonter de fil en aiguille jusqu’aux ravisseurs.
Epuisé
Les recherches ainsi que les poursuites se sont néanmoins avérées être une autre paire de manche. Il a fallu plus d’une semaine aux gendarmes pour retrouver les traces des kidnappeurs. En plongeant dans les dédales de montagnes du district de Tsiroanomandidy, les gendarmes ont retrouvé la piste des rançonneurs qui les avait conduits dans un passage étroit à Betsipolitra Marofarihy. Ayant constaté que les poursuivants bien équipés et déterminés à en découdre avançaient à grands pas dans leur direction, les bandits ont renoncé à livrer bataille. Alors qu’ils étaient sur le point d’être cernés, les ravisseurs ont libéré le gamin pour s’engouffrer dans les montagnes en se dispersant.
Pendant que la gendarmerie et le fokonolona s’occupaient du jeune garçon relâché par ses kidnappeurs d’un sauve-qui-peut, ces derniers en ont profité pour décamper. C’est un captif bien épuisé d’un long calvaire qui a été libéré de l’opération ainsi diligentée. Pour que l’enfant puisse se remettre d’un délicat état de santé, les gendarmes lui ont donné dans l’urgence à boire et à manger. Le garçonnet a pu revenir parmi ses siens.
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