Informée que des dealers et consommateurs de drogue de synthèse ont installé leur quartier général dans des chambres d’hôtel, la police y a effectué une descente. Six personnes dont une femme ont été arrêtées.
Des dealers de drogue synthétique qui se terrent dans un hôtel. Avant-hier, les Forces d’intervention de la police (FIP) de Toamasina ont porté au grand jour une cachette de dealers et consommateurs de drogue de laboratoire. En débarquant dans un hôtel sis à Ankirihiry, des policiers conduits par le commandant des FIP ont saisi de la drogue ainsi que du matériel d’injection et d’inhalation.
Six personnes dont quatre femmes et deux hommes sont tombées dans les mailles du filet. Selon les informations recueillies, les suspects consomment et vendent de la méthamphétamine, connus sous l’appellation rôrô, sur le marché noir des produits stupéfiants. Tout le trafic s’effectue depuis l’hôtel. Apparemment très juteux, leur business leur apporte gros au point de leur permettre de séjourner dans un hôtel pendant plusieurs jours.
Ne manquant certainement pas de moyens, ils occupaient plusieurs chambres à la fois avant que la police ne découvre le pot aux roses.
Pris sur le fait
Le commandant des FIP a opéré sur base d’informations. Mis au parfum que des faits suspects s’apparentant à un trafic de produits stupéfiants se passaient dans un hôtel à Ankirihiry, la police a procédé à un recoupement suivi d’une descente éclair avant que les dealers ne quittent les lieux et n’effacent toute trace de leurs activités illégales. La stratégie mise en œuvre s’est avérée payante. N’ayant rien vu venir, les malfaiteurs se sont fait cueillir dans l’hôtel qu’ils ont transformé en un véritable repaire. Les objets compromettants découverts ont constitué de preuves irréfutables du trafic auquel les malfaiteurs se sont adonnés derrière les murs de l’hôtel. Des témoignages ont d’ailleurs révélé que certains clients y venaient pour se procurer de la drogue mais également pour y consommer. L’enquête se poursuit après cette sextuple arrestation. Les autres personnes incriminées dans cette histoire sont recherchées et les limiers travaillent d’arrache-pied sur la provenance de la drogue. À ce niveau, c’est la police judiciaire qui prend le relai pour remonter les autres pistes possibles.
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