Madagascar / Trois bandits abattus par les gendarmes

Trois sur sept bandits présumés sont morts sous les balles des gendarmes, à Tsarahasina. Ils venaient de commettre une attaque.

Des coups de feu ont réveillé les habitants de Tsarahasina à Ambohimangakely, à une heure du matin, hier. Des gendarmes et sept individus armés se sont affrontés. Trois de ces derniers ont perdu la vie. Les bérets noirs s’en sont sortis indemnes.

La veille au soir, vers 20 heures, la même bande aurait assiégé un village, à Soanarivo, à Fieferana, dans l’Avaradrano. Elle a fait parler la poudre pour semer la terreur. Après avoir volé les habitants,

les assaillants ont pris la fuite vers la commune d’Ambohimangakely. Au même moment, les gendarmes, issus de la compagnie de Tana-ville, dirigés par un capitaine et un lieutenant, ont rallié la localité.

De leur côté, les commandants des brigades d’Ambohimalaza et d’Ambohimangakely sont restés aux aguets avec leurs gendarmes. Le chef du poste de Soamanandrariny et son équipe se sont également apprêtés à intervenir. Les malfrats se sont dirigés vers leur secteur, selon le message qu’on leur a transmis.

« Ils se croyaient tirés d’affaire. Ils s’esclaffaient en chemin. Ils ont emprunté un raccourci qui mène à Mahazo quand la fusillade a éclaté. L’endroit est réputé pour être une étape-refuge pour des bandits », raconte la gendarmerie.

Toujours d’après celle-ci, les sept suspects ont été les premiers à ouvrir le feu. Quand les gendarmes ont riposté avec des armes automatiques, trois membres du gang se sont retrouvés à terre. Les autres ont pris la clé des champs. Les gendarmes ont perdu leurs traces. Ils ont ratissé les lieux d’accrochage et ils ont découvert un fusil de chasse de calibre 12, quatre munitions, quelques cartouches déjà percutées, un sabre, un grand couteau et une pince coupante.

Ils ont tenté de sauver les trois suspects blessés, en demandant l’intervention d’une ambulance, mais ces derniers n’ont pas survécu. Leurs dépouilles ont été directement acheminées vers la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Ils n’ont pas été identifiés.

D’après des renseignements judiciaires, ce groupe criminel a sévi depuis longtemps dans les communes de Manjakandriana, Carion, Fieferana, Ambohimalaza, Ambohimangakely et Ankadikely-Ilafy