Le président de la République malien, Ibrahim Boubacar Kéita, a décrété mercredi un deuil national de trois jours, après l’attentat-suicide perpétré dans un camp de regroupement à Gao et qui a fait au moins 37 tués.
Un kamikaze a fait exploser mercredi sur un site de regroupement de la Coordination des mouvements de l’Azawad (ex-rebelles et membres de groupes armés pro-gouvernementaux) dans cette ville du nord du pays, faisant plusieurs dizaines de morts.
Le kamikaze, précise-t-on, est venu dans un véhicule et s’est fait exploser ce matin, aux environs de 8H 40, alors que la CMA et la Plateforme devaient commencer bientôt une patrouille mixte, en application de l’accord de paix signé en mai-juin 2015 entre Bamako et ces différents groupes armés.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous le contrôle de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion. Ces groupes ont été chassés en grande partie à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent toujours au contrôle des forces maliennes et étrangères, visées régulièrement par des attaques meurtrières, note-t-on.
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