Une voiture de patrouille de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a roulé sur des engins explosifs improvisés à Tessalit, dans la région de Kidal.
Les engins explosifs improvisés (EEI) font encore parler d’eux dans le Nord du Mali. Ce lundi 17 octobre, deux Casques bleus sont morts lorsque leur véhicule a percuté un EEI lors d’une patrouille de recherche et de détection de mines à Tessalit, dans la région de Kidal, selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
Cet accident a également fait quatre blessés graves parmi les soldats des Nations Unies envoyés dans ce pays sahélien en guerre contre des groupes armés non étatiques affiliés à Al Qaida au Maghreb islamique ou à l’Etat islamique depuis plusieurs années.
Pour le moment, la nationalité des victimes n’est pas précisée dans la série de tweets consacrée à cette nouvelle par la Minusma, qui par ailleurs rappelle que depuis le début de son installation au Mali en 2013, les engins explosifs improvisés ont tué 74 Casques bleus. Le mandat de la Minusma a été renouvelé en juin dernier dans un contexte de tension diplomatique entre le Mali et la France.
Les nouvelles autorités de Bamako, qui accusent Paris d’ « abandon en plein vol » dans la lutte contre les groupes jihadistes, se sont opposées au maintien des opérations de soutien de Barkhane au profit de la mission onusienne.
Pour la junte issue du coup d'Etat de mai 2021 contre le président de la transition qu'elle avait elle-même installé neuf mois plus tôt après le putsch contre Ibrahim Boubacar Keïta, « il est tout aussi indispensable de mieux définir et articuler la notion de protection des civils dans un contexte de guerre asymétrique ».
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