Le Front républicain, qui regroupe 18 candidats à la présidentielle ou leurs représentants, ne démord pas : le scrutin présidentiel du premier tour est « un coup d'Etat électoral ». Ils étaient regroupés mardi 7 août à Bamako avec quelques milliers de leurs partisans.
Dans la principale salle du palais de la Culture de Bamako, toutes les 3 000 places sont occupées. Les 18 candidats ou leurs représentants galvanisent le public. « Je pense et je suis convaincu aujourd’hui que le changement est possible avec ce que je vois », estime Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, vice-président du parti La Convergence pour le développement du Mali (Codem), qui a présenté un candidat à la présidentielle
Originaire du nord du Mali, et par ailleurs président d’un groupe armée, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun révèle ce qu’il considère comme un cas de fraude avérée dans une localité de la région de Tombouctou lors du scrutin du premier tour de la présidentielle. « Les urnes ont été bourrées à Goundam. Et je défis n’importe quel juge constitutionnel de m’apporter la preuve qu’il y a eu une élection », lance-t-il.
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