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Mali : Moussa Diarra condamné à un an avec sursis

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Mali : Moussa Diarra condamné à un an avec sursis
Le tribunal anti-cybercriminalité du Mali a rendu son verdict ce lundi 15 juillet concernant l’affaire Moussa Diarra, alias Zégué, et son compagnon d’infortune Aliou Traoré. Les deux hommes ont été condamnés à un an de prison avec sursis.

Les faits remontent à mai 2024, lorsque Zégué et Traoré ont été arrêtés pour usurpation d’identité numérique, diffusion de fausses nouvelles, diffamation et trouble à l’ordre public. Ces accusations avaient été portées par le comité des Hauts Représentants des autorités dans les Régions du centre du Mali. Les deux jeunes hommes avaient été placés en détention provisoire le 30 mai 2024.

L’audience du 1er juillet a été marquée par des débats intenses entre la partie civile, le ministère public et la défense. Le procureur avait requis des peines sévères : deux ans de prison ferme pour Zégué et 18 mois, dont un an ferme, pour Traoré. La partie civile demandait également une compensation financière de trois millions de francs CFA pour le préjudice subi.

Après un délibéré initialement prévu pour le 8 juillet puis reporté, le juge a finalement rendu son verdict, reconnaissant la culpabilité des accusés et les condamnant à un an de prison avec sursis. Cette peine signifie qu’ils ne purgeront leur peine que s’ils récidivent.

Cette décision permet à Zégué et Traoré de retrouver leur liberté immédiatement, après plus de deux mois de détention.

Moussa Diarra, alias Zégué, est connu pour son travail dans la conception et l’assemblage de drones civils au Mali. Son arrestation le 30 mai 2024 faisait suite à une enquête sur des activités en ligne suspectes, incluant la création de faux profils et la diffusion de fausses informations pouvant perturber l’ordre public.

En janvier 2024, le Mali avait salué l’exploit de certains informaticiens maliens qui auraient réussi à pirater le système de la société française IDEMIA pour récupérer des données biométriques. IDEMIA a nié ces allégations, affirmant que ses données n’avaient pas été piratées. Cette situation a soulevé des questions sur l’équité des traitements des dossiers de cybercriminalité au Mali.
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