Selon les informations de RFI, Yeri Bocoumest détenu dans un lieu inconnu par les services maliens de la Sécurité d'État et son cas n'a pas été transmis à la Justice.
Noël Yao, président de l'Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), joint par David Baché de la rédaction Afrique, demande aux autorités maliennes de libérer le journaliste.
« L’UJPLA demande aux autorités du Mali de veiller à la libération prompte et rapide du journaliste Yeri Bocoum, qui est maintenu, détenu au secret. En tant qu'individu, en tant que journaliste, il n'y a pas de raison qu'il soit traité de la sorte. Donc, l’UJPLA demande sa libération afin qu'il retrouve sa famille, ses confrères et ses activités de journaliste, même si on lui reproche d'avoir couvert une manifestation de l'opposition », affirme Noël Yao.
« Il y a des instances ou des mécanismes de régulation. Ce n'est pas un procédant de cette manière que l'on peut garantir la liberté des journalistes de faire correctement leur travail. Le journaliste n'a pas besoin d'une autorisation pour aller couvrir une manifestation, fut-elle interdite. Bien au contraire, il a devoir d'aller comprendre ce qui s'y passe. »
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