Les jeunes lésés des communautés d'Alesa et d'Alode à Eleme ont occupé l'entrée principale du complexe de la raffinerie de Port Harcourt, interrompant ainsi les activités alors qu'ils réclament des opportunités d'emploi dans le cadre de la réhabilitation en cours de la raffinerie.
La manifestation, qui a eu lieu mardi et mercredi, a impliqué des centaines de jeunes qui ont barricadé la porte principale et brandi des pancartes avec des messages tels que « PHRC, où avez-vous gardé nos créneaux horaires » et « PHRC obéit à la loi nigériane sur le contenu ».
Le chef de la protestation, l'hon Johnson Nwogu a exprimé la déception de la communauté en apprenant que sur 165 opportunités d'emploi offertes par la direction de la raffinerie, seuls 13 postes ont été attribués à Eleme, et moins de cinq à Alesa, la communauté hôte.
Ingénieur Eric Chujor, président du Forum des diplômés Eleme, a déclaré :
« Cela m'attriste d'imaginer à quel point nous sommes marginalisés par les multinationales, les sociétés pétrolières internationales et les entreprises autochtones qui font des affaires dans les limites des terres Eleme. Notre quota d'emploi et nos chances de contrat sont compromis depuis bien trop longtemps par rapport à la Nigeria Content Act.
« Le comportement de ceux qui dirigent ces entreprises et de nos représentants dans les plus de 300 entreprises qui font des affaires à Eleme a appauvri notre population. Par conséquent, nous devons nous montrer à la hauteur de la tâche de lutter contre l’injustice que nous font subir ces groupes de personnes », a déclaré Chujor.
Il a poursuivi : « Il est navrant de voir que le taux de chômage augmente à Eleme, alors que nous avons des gens qui viennent dans notre espace pour gagner des profits énormes chaque jour. Les opportunités de contrats appartiennent désormais à quelques individus de la communauté, au lieu d'appliquer une politique de porte ouverte à tous les entrepreneurs qualifiés.
« De plus, Eleme dispose de diplômés et de professionnels qualifiés qui peuvent occuper divers postes, y compris des postes de direction au sein de ces entreprises, mais ils ont tendance à mépriser nos employés parce que nos représentants dans ces entreprises n'ont pas réussi à projeter et à protéger les travailleurs indigènes d'Eleme avant l'échelon supérieur. de ces sociétés.
« Pour empêcher ces développements indésirables, je demande le soutien des parties prenantes d'Eleme et des personnes significatives du terroir pour se lever et mettre un terme à ces menaces pour la croissance et le développement futurs des terres d'Eleme.
« Combien de temps devrions-nous rester silencieux, croiser les mains et regarder tous ces niveaux d'injustice se déchaîner contre notre peuple ? Ils licencient nos jeunes mais retiennent les étrangers, emploient les étrangers comme personnel direct, mais nos employés comme personnel de soutien, etc.
Prenons, par exemple, Tecnimont qui compte parmi son personnel direct moins de six diplômés d'Eleme, contre des centaines d'employés engagés. Il s’agit d’une violation de la loi nigériane sur le contenu local.
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