De nouvelles recherches menées dans vingt-cinq pays africains ont mis en évidence les risques accrus auxquels font face les patients du continent qui subissent une chirurgie dans des conditions non idéales.
Les chercheurs, dans cette étude dévoilée par "The Lancet Medical Journal" attribuent ces risques "à un manque de surveillance postopératoire".
Ils ont également évoqué la vétusté "des installations et l'inadéquation des matériels hospitaliers, mais surtout la pénurie cruciale de personnel qualifié".
Selon les résultats de l'étude, le taux de mortalité lié à cette situation est deux fois plus élevé que la moyenne globale.
Mais les chercheurs ont signalé que la révélation la plus inquiétante résidait dans la manière dont un petit nombre d'Africains subissent une chirurgie sélective, avec un nombre d'opérations vingt fois inférieur au besoin réel.
Par conséquent, ils ont qualifié ce déficit de constituer un «tueur silencieux».
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