Les Mugabe ne sont pas les seuls fils de chefs d’État ou d’officiels africains passés maîtres dans l’art de l’exhibitionnisme sur les réseaux sociaux.
Ainsi, les 21 000 abonnés Instagram au compte de la Camerounaise Brenda Biya, fille de Paul et Chantal, peuvent voir quotidiennement une cascade de photos glamour. En janvier 2016, la jet-setteuse, alors âgée de 18 ans, poste sur Snapchat une vidéo dévoilant le prix d’un de ses trajets en taxi : 400 dollars (370 euros), ce qui provoque en quelques jours la colère des internautes.
En Guinée équatoriale, malgré la peine de trois ans de prison requise contre lui, assortie d’une amende de 30 millions d’euros, dans le procès des « bien mal acquis », à Paris, Teodorín Obiang, fils du chef de l’État et vice-président du pays, n’hésite pas à relayer sur Instagram sa vie de pacha.
En juillet, un fan autoproclamé de Donald Trump, Lawrence Lual Malong Jr, beau-fils de Paul Malong Awan, le chef d’état-major de l’armée du Soudan du Sud, postait sur Facebook une vidéo dans laquelle on le voit s’allonger sur un lit couvert de billets de 100 dollars.
D’autres « fils de » ne sont pas moins adeptes des réseaux sociaux, mais ils s’y montrent bien plus sages. C’est le cas de l’Angolaise Isabel dos Santos, de la Rwandaise Ange Kagame ou encore du Nigérian Yusuf Buhari.
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