Parmi les pays concernés se trouvent l'Allemagne, la France ou encore le Royaume-Uni, des États européens qui pèsent dans le secteur du tourisme namibien.
C'est pourquoi Eben de Klerk, du think-tank local « Economy Policy Research Association » (EPRA), souligne les conséquences que la décision pourrait avoir, selon lui, sur l'économie.
Plus on introduit des frictions au sein du système, plus on a de chance de voir une réduction des flux. Et le tourisme joue un rôle important dans l'économie namibienne : il représente environ 7% de notre PIB et près de 8% de l'emploi total du pays.
Différents représentants du secteur ont aussi fait part de leur inquiétude. Il sera toujours possible d'obtenir son visa à l'arrivée, sans trop de complications, mais avec un coût – environ 80 euros –, ce qui n'est pas le cas pour des pays voisins comme l'Afrique du Sud ou le Botswana.
Toutefois, Delphin Ilunga, président de l'association des tours opérateurs et safaris namibiens (TASA), reste plutôt serein.
Nous pensons que, peut-être, pour les familles, ça va faire beaucoup. Mais en termes généraux, nous pensons que ça ne va pas avoir beaucoup d'impact, surtout pour les individuels et pour les circuits de groupe. Le produit que la Namibie représente est quand même unique. Ce qui fait que si les gens veulent vraiment ce produit-là, ce coût supplémentaire ne devrait pas poser grand problème.
Le gouvernement a justifié ce changement de politique afin d'« assurer de la parité et de la justice dans les interactions diplomatiques ».
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