En l’espace d’environ deux ans, au Nigéria,42 avions domestiques ont été cloués au sol, principalement en raison d’un manque de devises pour maintenir les avions en vol, ou de mesures réglementaires strictes dans le secteur de l’aviation du pays.
Dans sa parution de ce mercredi, le journal The Punch explique qu’en 2022, le nombre d’avions assurant des liaisons intérieures au Nigéria était de 107. Toutefois, les problèmes de change et les mesures réglementaires strictes ont réduit ce nombre à environ 65, soit une chute de 39%.
Le journal a informé que la chute du nombre d’avions domestiques opérationnels, parmi d’autres défis de l’industrie, a grandement contribué à l’augmentation considérable des tarifs des billets d’avion dans le pays.
Le prix moyen d’un billet aller-simple pour n’importe quelle destination a augmenté d’environ 180% pour atteindre plus de 150 000 nairas en un an.
Le prix moyen d’un aller simple de Lagos à Abuja est maintenant d’environ 143 000 nairas, contre moins de 51 000 nairas au début de l’année dernière, ce qui indique une augmentation de 180,4% du prix.
Sur la liaison Abuja-Port Harcourt, le prix moyen d’un billet d’avion est de 143 000 nairas, contre 45 000 pour la période correspondante de 2023.
De même, un billet aller simple d’Abuja à Enugu, qui coûtait 90 000 nairas en 2023, coûte aujourd’hui environ 152 000 nairas en fonction de la date choisie et de la brièveté du préavis de réservation.
Les opérateurs aériens ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas récupérer leurs avions qui avaient été contrôlés dans différentes organisations de maintenance à l’extérieur du pays en raison du manque de devises pour payer les services et les pièces détachées. Les transactions relatives à l’entretien des avions se font en grande partie en devises étrangères.
Selon les opérateurs, cette situation a entraîné une pénurie d’avions disponibles, alors que le nombre de voyageurs augmente dans le pays.
Toutefois, les parties prenantes ont demandé au gouvernement nigérian d’atténuer la pénurie de devises étrangères afin d’éviter un nouvel effondrement des activités dans le secteur de l’aviation.
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