Deux attentats ont frappé à la mi-journée, ce mardi 1er mai, une mosquée et un marché de Mubi dans le nord-est du Nigeria. Le bilan fait état de dizaines de morts et des douzaines de blessés.
Si cette double attaque n’a pas été pour le moment revendiquée, Mubi, dans l’État d’Adamawa dans le nord-est du pays, est régulièrement la cible de Boko Haram. En novembre dernier, ce sont 50 personnes qui avaient trouvés la mort dans un précédent attentat.
Cette fois-ci, le bilan provisoire communiqué à RFI par le porte-parole de la province faisait état en milieu d’après-midi de 27 morts et d’une soixantaine de blessés. Des chiffres à prendre avec précaution. Le porte-parole de la police locale parle, lui, d’au moins 24 morts. Mais selon l’AFP, des bilans plus lourds ont été communiqués par des témoins sur place.
Un secouriste a confié à l'Agence France Presse avoir transporté « des dizaines de morts et de blessés » vers l'hôpital.
Ces deux attentats-suicides se sont déroulés en début d’après-midi. Sur les coups de 13h heure locale, un kamikaze a d’abord déclenché sa ceinture explosive dans une des mosquées de la ville et ce juste au moment de la prière de l’après-midi. Quelques minutes plus tard, alors que les fidèles fuyaient la mosquée, un autre kamikaze s’est fait exploser à son tour dans un marché situé juste à proximité.
Les victimes ont toutes été transférées vers les quatre différents hôpitaux de la ville et d'autres alentours. Des hôpitaux en manque de sang, selon Ahmad Sajo, le porte-parole de la province : « Nous avons contacté du monde pour obtenir du sang parce que notre plus gros challenge maintenant c'est de demander aux gens de sortir et de venir donner leur sang pour que ceux qui sont blessés ne perdent pas la vie. » Les personnels hospitaliers qui étaient grève depuis plusieurs jours ont été mobilisés pour secourir les blessés.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article