Le leader indépendantiste pro-Biafra Nnamdi Kanu, introuvable depuis un mois, était absent à l'ouverture de son procès pour trahison et atteinte à la sécurité de l'Etat, qui a été ajourné mardi à Abuja, la capitale du Nigeria.
C'est un cas plein d'intrigues et qui a le potentiel de déclencher d'autres troubles dans le sud-est du Nigeria
Dès le début de l'audience, la juge Binta Murtala Nyako a demandé à la défense: "Où est le principal inculpé?"
L'avocat de Nnamdi Kanu a déclaré au tribunal qu'il ne savait pas si son client était vivant ou mort et qu'il n'avait pas vu Kanu depuis que sa maison a été envahie par des soldats en septembre. Les militaires ont nié à maintes reprises avoir arrêté le chef d'Ipob.
Le tribunal a ajourné le procès au 20 novembre, menaçant les trois personnalités dont un sénateur s'étant portées garants pour la libération de Kanu de saisir leur caution, d'un montant 300 millions de nairas (710.000 euros).
Le chef du Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (IPOB) réclame la sécession de cette région du sud-est à majorité igbo qui a été le théâtre d'une guerre civile pour l'indépendance ayant fait plus d'un million de morts entre 1967 et 1970.
En attendant le début de son procès à Abuja, le leader pro-Biafra Nnamdi Kanu se trouvait en liberté provisoire depuis avril dernier après 18 mois de détention.
Il n'a pas été vu en public depuis que des affrontements ont éclaté en septembre entre l'armée nigériane et les partisans d'Ipob dans la maison où il séjournait.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article