Au Nigeria, le président Muhammadu Buhari a retrouvé son palais présidentiel d'Aso Rock, à Abuja. Le chef de l'Etat nigérian est rentré, vendredi 10 mars, de ses « vacances médicales » au Royaume Uni. Il n'a pas repris son poste car, en effet, il a déclaré, vendredi, laisser encore le pouvoir entre les mains de son second, Yemi Osinbajo. Depuis son retour à Abuja, il n’y a eu aucune voix discordante au sein de la classe politique.
Le président Muhammadu Buhari estime qu'il a encore besoin de repos pour pouvoir se remettre d'un traitement médical lourd subi durant son séjour en Europe. En début de semaine, il devra écrire à l'Assemblée nationale pour officialiser son retour au Nigeria. Pour le moment, l'incertitude demeure quant à la reprise effective de son poste de président de la fédération nigériane.
Pour l’instant, aucune voix discordante de la classe politique après une absence présidentielle longue de cinquante jours. Même Ayodele Fayose, membre de l'opposition et gouverneur de l'Etat d'Ekiti, pourtant sans cesse très critique contre la présidence, s'est rangé dans le concert des louanges.
« Personne ne peut souhaiter la disparition du président Buhari. Maintenant il est de retour. Que Dieu lui accorde la force de reprendre sa mission. Il a un travail et nous voulons qu'il le fasse bien et qu'il résolve nos problèmes économiques », a-t-il déclaré.
Un autre leader du Parti démocratique populaire (PDP), Ahmed Makardi, s'est déclaré satisfait de la fin des vacances du chef de l'Etat. Il réclame toutefois davantage de transparence du bulletin de santé de Muhammadu Buhari.
Du côté de la majorité présidentielle, Bolaji Abdullahi, porte-parole de l'APC (All Progressive Congress), est convaincu d'un retour bénéfique pour le Nigeria. Dans son communiqué, il se dit optimiste sur « l'énergie nouvelle dont saura faire preuve le président Buhari pour accomplir son programme électoral et régler les difficultés » des Nigérianes et Nigérians.
De son côté, Atiku Abubakar, un des barons de l'APC, estime qu'en reposant ses pieds au Nigeria, Muhammadu Buhari a mis « un point final » aux spéculations et théories du complot circulant dans le pays durant ces cinquante derniers jours.
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