L'aviation nigériane avait bombardé des villages dans le but de mettre fin à des affrontements entre cultivateurs et éleveurs, selon Amnesty International
L'armée nigériane a nié ces accusations.
Amnesty International affirme dans un rapport que des tirs de semonce de roquettes ont visé le 4 décembre 2017 des villages du nord-est de l'Etat nigérian de l'Adamawa.
Ce jour-là des éleveurs affrontaient des cultivateurs, deux communautés dont les affrontements périodiques finissent souvent de façon meurtrière.
Selon Amnesty International ces violences entre éleveurs et agriculteurs ont fait 168 morts depuis le début de l'année, et quelque 550 morts en 2017.
L'ONG estime que les raids aériens ne sont pas une méthode légitime d'application de la loi.
Elle qualifie ce recours à la force d'illégal et scandaleux.
L'armée de l'air nigériane dément et qualifie le rapport d'allégations sans fondements et de mensonges.
Son porte-parole Olatokunbo Adesanya affirme dans un communiqué que l'aviation n'avait jamais été utilisée dans le conflit entre éleveurs et cultivateurs.
L'année dernière un raid de l'aviation nigériane sur un camp de réfugiés près du village de Rann, dans le nord-est, avait fait 112 morts.
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