Ils vont signer le traité instituant la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). Une étape essentielle pour doper le commerce intra-africain.
Mohamadu Buhari ne se rend pas à Kigali ce matin. Le Nigeria, l'une des grandes économies du continent, ne signera donc pas ce traité qui à terme, va créer le plus vaste marché du monde.
Le Nigéria dit avoir besoin de plus de temps pour étudier et discuter des détails de cet accord avec le milieu local des affaires avant de s'y engager.
Autre absent, le président burundais Pierre Nkuruziza. Son porte-parole adjoint Alain Diomede Nzeyimana a justifié cette absence par l'état des relations entre le Burundi et le Rwanda. Bujumbura accuse Kigali de soutenir l'opposition. Mais il précise que le Burundi pourrait signer le traité plus tard si c'est dans l'intérêt national.
Une trentaine de chefs d'Etat sont à Kigali, mais difficile de savoir combien vont signer l'accord officialisant la création de la ZLEC.
Ce projet devrait rassembler les pays membres de l'Union africaine qui auront un marché unique de plus d'un milliard de personnes et représentant un PIB de plus de 3 400 milliards de dollars.
Avec la ZLEC chacun des 54 Etats du continent sera appelé à abaisser ses barrières douanières, libéraliser les services, et ouvrir son marché pour booster les échanges entre pays africains.
L'accord doit être ratifié à l'échelle nationale par 22 pays après la signature pour entrer en vigueur.
La décision d'instaurer un marché commun continental remonte au traité d'Abuja de 1991.
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