Mercredi 9 octobre, “le gouvernement ghanéen a annoncé de nouvelles mesures pour renforcer l’opération en cours Halt, menée par les Forces armées ghanéennes, dans le but d’éliminer les activités des mines illégales”, écrit le quotidien d’Accra Daily Graphic. En l’espèce, des militaires supplémentaires seront affectés aux patrouilles surveillant notamment les cours d’eau pour localiser les activités suspectes. Ce déploiement devrait s’accompagner de la création de tribunaux spéciaux affectés à l’orpaillage illégal, ajoute le communiqué de la présidence.
Comme le rappelle le journaliste Favour Nunoo, qui s’exprimait dans le podcast What in the world de la BBC,l’exploitation des gisements d’or a accompagné la construction du pays depuis l’époque coloniale – le territoire était alors appelé “Côte de l’Or”. Mais le phénomène de l’orpaillage illégal est bien plus récent : “[Cela] a commencé à peu près dans les années 2010, quand les mineurs chinois se sont mis à prospecterdans les terres cultivées, le lit des rivières et les forêts. Ils ont enseigné les techniques d’orpaillage aux habitants des zones rurales […]. C’est à partir de ce moment que l’orpaillage illégal a commencé.”
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