Le président rwandais, Paul Kagame est largement favori pour remporter la présidentielle de ce lundi.
Âgé de 66 ans, M. Kagame est au pouvoir depuis 2000. Il a notamment remporté des victoires écrasantes lors des scrutins précédents, comme en 2017, lorsqu’il a recueilli 99 % des voix dans ce petit pays d’Afrique de l’Est d’un peu plus de 13 millions d’habitants.
Le champ s’est réduit à seulement trois candidats à la présidence après que certains aspirants, y compris certains des critiques les plus virulents de Kagame, aient été exclus par la commission électorale.
Frank Habineza, du Parti démocratique vert, et le candidat indépendant Philippe Mpayimana, qui étaient les challengers de M. Kagame en 2017, se présentent à nouveau.
Selon la commission électorale, près de neuf millions de personnes se sont inscrites pour participer au scrutin, dont l’issue est considérée comme acquise en faveur de la réélection de M. Kagame.
Les résultats provisoires seront annoncés mardi.
Outre l’élection d’un président, les Rwandais votent également pour les prochains occupants de la chambre basse du Parlement qui compte 53 membres.
Le président Kagame et son parti, le Front patriotique rwandais, qui était alors un mouvement rebelle, ont été largement reconnus pour leur rôle dans la fin du génocide rwandais des Tutsis et des Hutus modérés en 1994.
Selon certaines estimations, près d’un million de personnes ont été massacrées en 100 jours, d’avril à juillet de cette année-là.
Des décennies de stabilité ont également conduit à une croissance économique et à une « renaissance de l’esprit rwandais ».
Cependant, Kagame fait face à des critiques dans son pays et à l’étranger pour l’emprisonnement d’opposants politiques et les assassinats ciblés de dissidents. Il a considéré ces allégations comme des « diatribes néocoloniales » visant à freiner sa position panafricaine progressiste en matière de développement.
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