Le mois de juin marquera le début du processus de rapatriement des réfugiés burkinabés vers leur pays d’origine.
Le gouvernement ivoirien, les partenaires et les organisations humanitaires ont convenu de cette date au cours de la troisième réunion d’assistance aux demandeurs d’asile dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Présidée par Fidèle Sarassoro, ministre, directeur de cabinet du président de la République, la rencontre s’est tenue ce mercredi 24 avril 2024, au cabinet du ministère des Affaires étrangères,
« Nous avons convenu que dès le mois de juin, nous devions commencer à réfléchir au processus de leur retour, et dans quelle mesure ces réfugiés pourraient repartir dans leur pays », a déclaré Fidèle Sarassoro, à la presse au terme des échanges.
À cet égard, il a été convenu, selon le ministre, de mettre en place une équipe technique à partir de la semaine prochaine, dont le rôle consistera à réfléchir sur les conditions d’assistance immédiate, mais aussi sur le processus d’encouragement au retour vers le Burkina.
« Les partenaires, compte tenu de leurs préoccupations et de l’assistance holistique, qu’ils souhaitaient apporter, avaient une démarche. Mais dans la discussion, il s’agissait de dire qu’il fallait évaluer la situation pour s’assurer qu’on ne retienne pas les réfugiés en Côte d’Ivoire au-delà d’une certaine période. Et qu’étant donné la situation sécuritaire au Burkina Faso, il fallait créer les conditions propices pour leur retour », a affirmé Fidèle Sarassoro.
Évoquant la situation actuelle des réfugiés, le ministre a estimé qu’elle était « assez sérieuse ». Selon lui, leur nombre est estimé aujourd’hui à plus de 55 000, principalement répartis dans les régions du Tchologo et du Bounkani, avec des flux et des reflux en fonction des opérations dans le sud du Burkina.
La réunion a également permis, au dire du directeur de cabinet, d’évaluer les efforts du gouvernement ivoirien pour fournir un soutien aux réfugiés.
Fidèle Sarassoro a souligné la mise en place de deux sites de transit dans les régions du Tchologo et du Bounkani, ainsi qu’un soutien en matière de vivres, de produits non alimentaires et de services de santé.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article