La société civile espère que ces assises conduiront à une rupture et permettront de mettre fin à l'état de siège, instauré en mai 2021 par le président Tshisekedi dans ces deux provinces, pour que les militaires ne s'occupent que des questions de sécurité. Marrion Ngavo Kambale, le président de la société civile de Goma, est au micro de notre correspondant William Basimike.
« La société civile pense que la table ronde (peut) mettre fin à l’état de siège. Que l’autorité militaire s’occupe de sécurité, et non de la gestion totale, ni de l’administration !
Nous voulons que les militaires et le gouvernement imposent la paix par les armes.
Nous voulons également qu’on puisse diligenter un audit spécial sur la gestion de la province pendant l’état de siège. Nous voulons également mettre en place un état d’urgence, et que les militaires, ainsi que le pouvoir national et provincial, puissent avoir les mains libres pour décider, sans l’aval et la léthargie de l’Assemblée nationale et du Sénat, pendant un délai d’au moins un mois et demi.
Nous pensons que nous allons décider de la nouvelle gestion dans cette table ronde pour que les groupes armés et terroristes soient mis hors d’état de nuire, et que la circulation recommence normalement dans la province du Nord-Kivu et dans la province de l’Ituri. »
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