L'accident maritime survenu dans la nuit de lundi à mardi en République démocratique du Congo a fait un mort, selon les autorités congolaises. Elles affirment que 13 personnes sont toujours portées disparues.
Deux jours après le naufrage survenu sur le fleuve Congo, à près de 400 kilomètres au nord-est de Kinshasa, le gouvernement a envoyé une délégation sur le lieu du drame.
Parmi les membres de la délégation figure le député Didace Pembe. Cet élu local avait été le premier à alerter les autorités sur ce naufrage survenu dans la nuit de lundi à mardi.
M. Pembe avait indiqué que près de 500 personnes seraient portées disparues à la suite de l'accident. Après s'être rendu sur place, le député a déclaré qu'il y avait environ 123 passagers dans l'embarcation.
Après l'accident, la plupart des voyageurs auraient été secourus, a-t-il dit, ajoutant qu'il resterait néanmoins 13 personnes encore portées disparues.
Treize passagers portés disparus : c'est également ce que dit le gouvernement congolais.
Contactées mercredi, des sources proches de l'église catholique ont indiqué qu'une quinzaine de corps avaient été retirés du fleuve après le naufrage. L'accident s'est produit dans la nuit de lundi à mardi, à environ 400 km au nord-est de Kinshasa.
Un convoi de trois embarcations avait été pris dans une violente tempête. Sur les trois barges de fortune, deux ont alors sombré et les passagers, paniqués, se sont jetés dans les eaux troubles du fleuve.
Les naufrages sont fréquents sur les cours d'eau de la République démocratique du Congo. Ils sont souvent causés par le non-respect des consignes de sécurité les plus élémentaires.
En cas d'accident, il est difficile de déterminer avec exactitude le nombre de victimes, car beaucoup de passagers sont des voyageurs clandestins. Ils embarquent, mais leur nom n'apparait pas sur la liste des passagers.
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