L'actualité congolaise reste dominée par l'investiture du nouveau gouvernement. Du côté du PPRD, le parti de l'ancien président Joseph Kabila, les attentes vis-à-vis de ce gouvernement sont modestes. C'est en tout cas l'avis d'Arlette Odia, à la lecture du programme du nouveau gouvernement. « Cela n'a été en fait qu'une présentation des chiffres et des lettres, un développement de chapelet d'intention. On a constaté que la Première ministre n’a pas identifié les vrais problèmes de notre société. Ces problèmes, c’est l’arbitraire qui bat son plein dans tous les secteurs de la vie nationale. Nous vivons comme dans un pays où il n’y a pas de loi, et cela, dans tous les domaines de la vie », a déclaré Arlette Odia.
Toujours dans les rangs de l'opposition, Hervé Diakiese, porte-parole d'Ensemble pour la république de Moïse Katumbi, a exprimé sa déception, en déclarant qu'il n'a pas trouvé dans ce programme de mécanismes solides de lutte contre la corruption. « Sur les questions liées à la lutte contre la corruption, on ne sent pas une volonté concrète non seulement de lutter contre ces phénomènes qui hypothèquent l'avenir de notre pays, mais aussi de sanctionner déjà les auteurs avérés des graves détournements des deniers publics. Y compris dans les projets de développement et notamment dans les projets, par exemple, des 145 territoires ou d'autres infrastructures », a-t-il déclaré.
L'heure est au travail, selon la Première ministre
Pour sa part, la Première ministre Judith Tuluka Suminwa a affirmé que l'heure est désormais au travail. Elle a d’ailleurs procédé à la remise et reprise avec son prédécesseur, ce mercredi 12 juin. À cette occasion, elle a rappelé ses principales missions : créer davantage d'emplois, assurer la stabilité du cadre macroéconomique et renforcer la sécurité.
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