Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes Kemi Seba, a dénoncé ce lundi, la main de l’Occident derrière les sanctions imposées par la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali.
Pour l’activiste franco-béninois, « cette persécution » du Mali qui se veut être un Etat souverain, est totalement « inacceptable » et il faudra agir incessamment pour mettre fin à une telle oppression.
Pour une nouvelle fois, la CEDEAO s’est réunie sur la situation sociopolitique du Mali à Accra, au Ghana. A l’issue de cette énième séance sous-régionale, les chefs d’Etat des pays membres ont entériné les décisions prises par l’Union monétaire ouest-africaine, quelques heures plus tôt.
Il a été décidé de geler les avoirs maliens au sein de la BCEAO, de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l’organisation, de suspendre les transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité, du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali et d’autres sanctions concernant l’aide financière.
Ces sanctions qui viennent se greffer aux d’autres déjà prises auparavant par la CEDEAO, ont mis mal à l’aise le président de l’ONG Urgences Panafricanistes Kemi Seba.
En attendant un direct qu’il a promis pour 15 heures ce lundi 10 décembre, l’activiste dénonce une main invisible de l’occident qui influence les décisions de la CEDEAO.
« Les sanctions de la CEDEAO contre le Mali sont les sanctions de l’Occident et de ses valets africains contre un État Afro-souverain. Un État qui veut s’éloigner de l’Occident et emprunter d’autres voies. La persécution du Mali nous est inacceptable. Nous ne laisserons pas cette injustice passer« , a déclaré Kemi Seba.
Le Mali dénonce des institutions instrumentalisées par l’Occident
Toujours ferme sur ses décisions, le Mali a réagi aux sanctions de la CEDEAO. Tout comme Kemi Seba, le Gouvernement malien affirme que la CEDEAO et l’UEMOA sont instrumentalisées par des puissances extra régionales et qualifie les sanctions d’illégales et d’illégitimes.
Le Mali décide de rappeler ses ambassadeurs accrédités dans les pays membres de la CEDEAO en guise de riposte et ferme ses frontières terrestres et aériennes.
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