C’est une histoire digne d’un film ! En Guinée, un scandale autour de l’or de la Banque Centrale (BCRG) a éclaté, et des personnalités de haut rang sont directement impliquées. Parmi elles, Karamo Kaba, le gouverneur de la BCRG, son adjoint, l’auditeur de l’institution, et Tidjane Koita, président de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée. Ils ont été officiellement déférés après plusieurs auditions ces dernières semaines.
Mais pourquoi tout ce remue-ménage ? Voici ce qu’il faut savoir sur ce scandale qui mêle argent, privilèges et accusations de gestion douteuse.
Un commerce de l’or sous haute tension
Tidjane Koita, une figure incontournable du marché de l’or guinéen, est aujourd’hui au centre des interrogations. Il aurait bénéficié de privilèges inhabituels de la part de la Banque Centrale. On parle ici de paiements anticipés et d’avances généreuses accordées à ses entreprises – même avant la livraison effective de l’or !
Certaines de ces entreprises, comme SOSIM, Hypro Mining ou Srimamba Mining, ne seraient même pas officiellement autorisées à gérer des transactions d’une telle ampleur. De plus, les contrats entre la BCRG et Koita manquent de transparence : aucune mention claire des pourcentages ou des primes, ce qui ne respecte pas les standards internationaux.
Un commerce de l’or sous haute tension
Tidjane Koita, une figure incontournable du marché de l’or guinéen, est aujourd’hui au centre des interrogations. Il aurait bénéficié de privilèges inhabituels de la part de la Banque Centrale. On parle ici de paiements anticipés et d’avances généreuses accordées à ses entreprises – même avant la livraison effective de l’or !
Certaines de ces entreprises, comme SOSIM, Hypro Mining ou Srimamba Mining, ne seraient même pas officiellement autorisées à gérer des transactions d’une telle ampleur. De plus, les contrats entre la BCRG et Koita manquent de transparence : aucune mention claire des pourcentages ou des primes, ce qui ne respecte pas les standards internationaux.
Des erreurs coûteuses pour la Banque Centrale
Les anomalies ne s’arrêtent pas là. Par exemple, un contrat entre la BCRG et une raffinerie internationale stipulait que cette dernière devait gérer le transport de l’or. Pourtant, 4,8 tonnes ont été confiées à Koita, en totale contradiction avec l’accord.
Pire encore, les délais de livraison après les avances faites à Koita sont particulièrement longs, ce qui alimente les soupçons de mauvaise gestion. Et ce n’est pas faute d’avoir d’autres options ! Des entreprises internationales comme Travelex ou MoneyCorp, ou même des banques locales comme UBA, auraient pu assurer ces opérations de manière plus sécurisée et à moindre coût.
Mais où est passé l’or ?
Le plus troublant reste cette question : combien d’or manque-t-il réellement ? On parle officiellement de 4 tonnes disparues, mais récemment, 7 tonnes auraient été rapatriées des raffineries internationales. Cependant, des rumeurs disent que 12 tonnes seraient encore « dehors ».
La Banque Centrale, censée être le pilier de la transparence et de la stabilité économique, est aujourd’hui au cœur des doutes. Ce scandale ternit non seulement son image, mais aussi celle du pays tout entier.
Une affaire à suivre de près
Ce scandale de l’or en Guinée est une affaire explosive qui révèle des pratiques douteuses, des privilèges injustifiés et une gestion trouble. Alors que les jeunes rêvent d’un avenir transparent et équitable, cette affaire rappelle l’importance de la responsabilité et de la justice dans la gestion des ressources d’un pays.
Affaire à suivre !
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