Besigye, âgé de 68 ans, est l'un des principaux adversaires du président Yoweri Museveni qui est au pouvoir depuis presque quatre décennies. Il a tenté sans succès de le défier lors de quatre scrutins électoraux.
L'opposant, accusé de « menace à la sécurité nationale », a débuté une grève de la faim le 10 février passé en signe de contestation contre son emprisonnement.
L'avocat de Besigye avait affirmé jeudi dernier qu'il était trop malade pour quitter sa cellule. Cependant, ce vendredi, le détenu a été présenté aux côtés de son collaborateur politique Samuel Loubega Mukaaku, accusés d'incitation présumée à la violence lors d'une protestation contre l'augmentation des coûts des matières premières en 2022.
L'avocat de Besigye avait affirmé jeudi dernier qu'il était trop malade pour quitter sa cellule. Cependant, ce vendredi, le détenu a été présenté aux côtés de son collaborateur politique Samuel Loubega Mukaaku, accusés d'incitation présumée à la violence lors d'une protestation contre l'augmentation des coûts des matières premières en 2022.
À l'approche des élections présidentielles de 2026, les Nations unies ainsi que diverses organisations pour la défense des droits humains ont fait part de leurs craintes face à la répression des opposants politiques en Ouganda.
L'affaire Besigye a été décrite comme une « parodie de justice » par Amnesty International, l'organisation qui défend les droits.
L'affaire Besigye a été décrite comme une « parodie de justice » par Amnesty International, l'organisation qui défend les droits.
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