Pour rappel, cette saisie fait suite au ciblage d’un pick-up de type L200 mono cabine en provenance d'un pays limitrophe. Le contrôle approfondi de la carrosserie du véhicule a permis de découvrir, entre le châssis et la benne, une cachette aménagée dans laquelle les plaquettes de drogue saisies étaient dissimulées. Le conducteur, de nationalité étrangère, a été mis aux arrêts.
Les soldats de l'économie, en service au niveau du barrage sur l'axe Koungheul-Kaffrine, ont été intrigués par le fait que ce véhicule, en provenance du Mali, transportait deux moutons, détaille Libération : «Dès lors, ils étaient en alerte. En faisant le tour de la voiture, les douaniers ont remarqué une déformation sur la masse de charge. Interrogé, le conducteur a gardé le silence. Immédiatement, [les pandores] ont fait à un taulier avant de découvrir [la fameuse] cachette.»
Le conducteur identifié au nom de S. Sangaré a été placé en garde à vue. Repris par le journal, le mis en cause, né à Bamako en 1989, a juré face aux enquêteurs «qu'il ignorait ce qu'il transportait», déclarant qu'il a «juste été payé à hauteur de 75 000 F Cfa».
«Il devait déposer le véhicule appartenant à un ressortissant malien au niveau du garage malien du Port de Dakar [où] il devait repartir au Mali avec une autre voiture déjà positionnée sur place», a-t-il affirmé. Sans convaincre.
D'après la même source, l'enquête a mis à jour l'existence d'un vrai réseau criminel avec des tentacules au Mali [zone de départ] et au Sénégal [zone de transit]. Le dossier est entre les mains du Pool judiciaire financier, souligne Libération.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article