Sénégal-Gambie: une réunion pour régler la crise à la frontière

Afin de trouver une solution à la crise qui prévaut à la frontière entre les deux pays, des responsables gambiens et sénégalais sont en discussion.

Vers un apaisement de la situation à la frontière avec la Gambie ? Le mardi 13 août, des responsables gambiens et sénégalais se sont réunis pour « aborder la question actuelle des frontières, favorisant la coopération et l’unité entre nos deux nations », a annoncé le ministère gambien de l’Information sur ses réseaux sociaux.

La partie gambienne est représentée par Baboucarr Ismaila Joof, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Intégration régionale et de l’Emploi et Ismaila Ceesay, ministre de la Communication et de l’Economie numériques alors que le Sénégal a envoyé son ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop accompagné de membres de son cabinet.

Depuis plusieurs jours, des chauffeurs ont immobilisé leurs camions à la frontière entre le Sénégal et la Gambie, en protestation contre une nouvelle tarification imposant une taxe de 16 000 CFA (26 dollars US) pour chaque passage sur le territoire gambien.

 Ils dénoncent également les tracasseries policières auxquelles ils font face en Gambie.

Cette crise survient alors que Dakar et Banjul multiplient les efforts pour revitaliser leurs relations bilatérales.

 Peu après son élection en tant que cinquième président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a consacré sa deuxième visite officielle à la Gambie. À Banjul, le président sénégalais s’est engagé à « renforcer » les liens avec ce pays voisin. 

Cette visite a été suivie de celle du ministre des Affaires étrangères gambien à Dakar, dans le cadre de la préparation du sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI).

Durant un séjour de deux jours à Dakar au début de ce mois, le vice-président gambien, Muhammad B. S Jallow, a rencontré les dirigeants sénégalais. 

Lors de cette visite, les deux parties ont promis de collaborer étroitement pour relever les défis communs liés à la préservation de la forêt casamançaise, à l’énergie, à la sécurité et à la pêche.