
Selon Libération, qui rapporte les faits dans son édition du mercredi 2 juillet, il s'agit de la troisième affaire de traite de personnes enregistrée en quelques mois seulement.
Lors de son audition, précise le journal, la jeune femme a accusé F. Jonathan, également de nationalité nigériane, de l’avoir contrainte à se prostituer afin de rembourser une dette de deux millions de francs CFA.
Interpellée à son domicile, la mise en cause a reconnu les faits. Elle a même avoué avoir « acheté » R. Raji à un certain « Friday », membre d’un réseau opérant depuis Cotonou (Bénin), pour la somme de 500 000 F CFA.
L’enquête a mis au jour l’existence d’un vaste réseau transfrontalier de traite de personnes, reliant le Nigeria, le Bénin et le Sénégal, avec l’usage de faux documents et l’implication de plusieurs complices dans le transport des victimes.
L'accusée a été déférée au parquet de Kédougou. Quant à la victime présumée, elle a été confiée à l’Ong La Lumière pour une prise en charge psycho-sociale et administrative, complète Libération.
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