Au Sénégal, c’est devenu une question de santé publique : 10% de la population, essentiellement des hommes, fume. Les autorités ont la volonté de faire baisser le nombre de fumeurs. Résolution simple sur le papier mais qui nécessite de faire appliquer la loi.
Votée il y a quatre ans, en 2014, la loi anti-tabac compte 35 articles. Si les fumeurs sont minoritaires, l’économie qu’ils génèrent est bien difficile à contrôler, car pour les accros à la nicotine, au Sénégal comme d’ailleurs dans toute la sous-région, il n’est pas difficile de trouver des cigarettes.
Premier point, le gouvernement sénégalais veut empêcher la vente à l’unité, pour limiter notamment le tabagisme chez les jeunes. Seconde étape, les cigarettes sont en vente partout, dans les gargotes, les boutiques, les débits de boissons, les restaurants, voire dans la rue sur des petits présentoirs en bois. L’Etat veut donc appliquer la loi qui impose aux vendeurs de tabac de posséder une licence et de se trouver loin des bâtiments scolaires et publics.
A tous les détracteurs qui affirment que ces mesures ne sont pas applicables, l’Etat rappelle que ces dernières semaines, des descentes nocturnes ont été faites dans des bars, des discothèques où il est désormais interdit de fumer. Et qu’un établissement où des clients ont été découverts la cigarette à la main a été immédiatement fermé.
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