Les éléments de la Sureté urbaine à Dakar ont démantelé un réseau de faux certificats de nationalité. Pas moins de 500 cartes d’identité, certificats de nationalité, casiers judiciaires et certificats de mariage constatés, saisis par les policiers. Ces documents administratifs ont été faits pour des demandeurs guinéens.
La vigilance du procureur de la République a encore payé. En effet, en démantelant le réseau de trafic de papiers d’identité, il empêche à 500 guinéens de s’adonner à des pratiques douteuses.
L’équipe des faussaires ne se compose pas que de Guinéens, mais il y a aussi de Sénégalais. Parmi eux, Sellé Diongue, Alassane Diabira, El H. Sogui Guèye, Boubacar Barry. Le dernier membre, Malick Sarr reste introuvable.
Le grain de sable qui a soulevé la poussière
Alors que les malfrats se frottaient bien les mains, un demandeur guinéen a permis de démasquer les faussaires. C’est bien Alpha Oumar Barry qui a éveillé les soupçons, en introduisant une demande de certificat de nationalité sénégalaise.
Son dossier était composé d’un faux extrait de naissance et d’une fausse copie de celui-ci. Une enquête a alors été ouverte le 8 janvier dernier et le Guinéen a été localisé aux HLM Grand-Yoff, à son domicile.
Comme une traînée de poudre
Cuisiné, Alpha implique sa mère dans l’affaire. En effet, c’est celle-ci qui l’a mis en contact avec un certain Sellé Diongue. En échange de 30.000 FCFA, Sellé lui a délivré un faux document avec une imitation de la signature des autorités compétentes. Comme une traînée de poudre, il a pu obtenir une fausse carte d’identité nationale.
Interrogé par les enquêteurs, Sellé Diongue dénonce ses acolytes sans passion. De bout en bout, les limiers à la Patte d’Oie interpellent Sogy Gueye. Il dénonce alors Alassane Diabira, qui faisait ses affaires contre 11.000 Francs. Ce dernier, ancien trafiquant de drogue, s’est reconverti, mais pas en messie. A son tour, il dénonce Boubacar Barry.
Chez lui, une pile de faux documents a été découverte : des copies d’actes d’état civil et d’actes de naissance, des certificats de nationalité ainsi que des copies de certificat de mariage constaté et de casier judiciaire. Arrêté, il pointe du doigt Alassane Diabira.
Ce dernier se défend, prétextant que son rôle se limitait à trouver des documents déjà prêts. C’est ainsi qu’un autre faussaire tombe. Là, il s’agit de Malick Sarr, dont le rôle, principal dans cette affaire, est de créer des cachets et d’imiter les signatures.
Pour le moment, les policiers recherchent activement les 500 demandeurs de faux papiers.
1 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (01:46 AM) Voleur, pays la ce pa votre salon, espece de cancreParticiper à la Discussion
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