Il avait présenté des « excuses ». Dans une vidéo, l’agent du Centre régional de formation des enseignants à Rufisque a expliqué avoir transmis le sujet « par mégarde ».
Dans ce texte sous forme de lettre, le narrateur, Michael, révèle son homosexualité à sa mère. Parmi les questions de l’épreuve d’anglais proposée aux futurs bacheliers : « êtes-vous pour ou contre l’exclusion sociale des homosexuels au Sénégal ? »
L’affaire a provoqué un tollé. Des responsables religieux, syndicaux, des parents d’élèves ont dénoncé une « tentative de promotion de l’homosexualité à l’école ». L’épreuve a été retirée. Le ministère de l’Education a donc pris des sanctions, en rappelant : « les programmes (…) demeurent scrupuleusement adossés à nos valeurs et croyances ».
Une polémique qui intervient après une mobilisation le 23 mai dernier pour réclamer la « criminalisation » de l’homosexualité au Sénégal, où la loi prévoit des peines allant jusqu’à 5 ans de prison pour « acte impudique ou contre nature avec un individu de même sexe ».
Dans ce contexte, le collectif de défense des droits des homosexuels baptisé « Free Sénégal » dénonce des discours de « haine » et une montée des agressions à l’encontre des personnes LGBT. « Des verrous démocratiques ont sauté » s’indigne le mouvement, qui déplore le silence des organisations de la société civile.
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