Le Comité chargé d’examiner les 53 candidatures déposées en 2022 et 2023 est actuellement réuni à Riyad, en Arabie saoudite. Objectif : identifier et protéger des sites culturels et naturels qui présentent une valeur exceptionnelle pour l’humanité.
Il s’agit du massif forestier d’Odzala Kokoua, en République du Congo, où l’on trouve l’une des plus importantes populations d’éléphants d’Afrique centrale. À Madagascar, les forêts sèches de l’Andrefana sont aussi reconnues en raison de leur biodiversité exceptionnelle. Elles abritent en effet des espèces de lézards ou encore d’oiseaux uniques au monde.
L’Unesco classe par ailleurs des paysages culturels, c’est-à-dire des espaces naturels étroitement associés au mode de vie traditionnel. Il en est ainsi du Gedeo, en Éthiopie, qui réunit à la fois des forêts sacrées et des stèles mégalithiques. Le parc national des monts Balé, également en Éthiopie, rejoint aussi le classement. Le site du Koutammakou, situé dans le nord-est du Togo et déjà classé depuis 2004, vient pour sa part d’être élargi au Bénin voisin. Cette extension couvre ainsi l’ensemble du territoire de la population batammariba et ses maisons-tours traditionnelles.
S’ajoute enfin à la liste Djerba, en Tunisie, et plus précisément un schéma de peuplement remontant au IXe siècle, alors conçu pour s’adapter à un environnement naturel pauvre en eau.
Deux autres candidatures africaines doivent encore être étudiées, dont les sites mémoriaux du génocide des Tutsis au Rwanda.
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