La commission électorale nationale indépendante est à pied d'œuvre à partir du premier octobre, dans le but d’établir un nouveau fichier électoral et de nouvelles cartes d’électeurs. Un recensement qui se fait malgré les contestations de la coalition des 14 partis de l'opposition, qui appelle au boycott de cette opération.
« Le recensement électoral envisagé permet de remettre à plat le fichier électoral existant et disposer d'un nouveau fichier électoral, crédible et fiable » a déclaré le président de la Ceni, Kodjona Kadanga, dimanche 30 septembre à la télévision nationale.
Tout est prêt pour que le recensement se passe dans de bonnes conditions affirme-t-on à la Ceni, dont les huit de l'opposition manquent encore à l'appel. Et pourtant, depuis le 23 septembre, la parité de la Ceni est admise à la réunion du comité de suivi de la Cedeao.
Selon la coordinatrice de la coalition, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, la liste des huit est bien déposée dimanche après-midi à l'assemblée nationale qui devrait l'entériner.
La coalition des 14 partis de l'opposition aligne un chapelet de griefs contre la Ceni incomplète. D'une part, elle conteste son travail fait en l'absence de ses membres, d'autre part elle récuse l'opérateur technique ZETES, demande l'audit et le conditionnement des kits.
« Nous demandons aux populations de se mettre à l'écart de ce qui va être fait et qui sera une mascarade », s'exclame Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, « nous ne participerons au recensement que si les choses se passent dans les normes », conclut-elle
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