Le président Félix Tshisekedi a décidé lundi de suspendre "l'installation" des sénateurs élus vendredi en raison d'accusations de corruption en République démocratique du Congo, promettant des poursuites pour "débusquer" les élus corrompus.
L'annonce a été faite par le ministre de l'Intérieur par intérim, Basile Olongo, à l'issue d'une réunion "inter-institutionnelle".
Le parti de l'ancien président Joseph Kabila, "le PPRD (parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) rejette en bloc les mesures liées au blocage de l'installation des sénateurs élus et au report de l'élection des gouverneurs" des provinces, dans un communiqué.
Avec une dizaine de sénateurs sur 108, selon les résultats de la commission électorale, "le PPRD invite tous les sénateurs élus le 15 mars 2019 à rejoindre au plus tôt le siège du sénat en vue de la validation de leur mandat, conformément à la Constitution", lit-on encore dans leur communiqué.
De "grands électeurs"/députés provinciaux de l'UDPS, le parti de Tshisekedi, sont accusés d'avoir vendu leur voix aux candidats de l'ex-président Joseph Kabila, qui revendiquent plus des deux-tiers des sièges au Sénat, élu au suffrage indirect.
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