Les grands argentiers africains de la zone franc était réuni hier vendredi 30 septembre à Paris – Bercy autour du ministre de l’Economie et des Finances de France pour plancher sur l’avenir du Fcfa. A cette tribune, Michel Sapin a avoué que cette monnaie partagée par 14 pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale, fait les affaires des entreprises françaises installées dans lesdits pays.
« La France garantit le CFA par solidarité, mais aussi car cela sert les intérêts des entreprises françaises en Afrique », a confié le ministre français de l’Economie et des Finances, selon Rfi. Puis de détailler : « Ça permet de développer les investissements dans de meilleures conditions, sans prendre de risques. Dans d’autres pays, il faut à chaque fois se garantir contre le risque de dévaluation dans un sens, dans l’autre. Tout ceci est en quelque sorte effacé par des mécanismes qui sont ici ».
Les argentiers africains approuvent…
En tout état de cause, les argentiers africains ne voient pas d’un mauvais œil l’arrimage du Fcfa à l’euro selon un mécanisme de parité fixe. Ainsi à entendre Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), « personne ne peut nous dire que, par rapport aux autres pays qui ont à peu près les mêmes challenges que nous, ils sont mieux lotis ».
Sauf Carlos Lopes, responsable démissionnaire de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique, qui a qualifié ce mécanisme de « système désuet et inadapté » le mercredi 28 septembre.
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