Les autorités ghanéennes prévoient d'ouvrir un registre des délinquants sexuels afin de conserver les noms des personnes condamnées pour des délits à caractère sexuel.
L'année dernière, une enquête de BBC Africa Eye concernant des comportements sexuels répréhensibles dans les universités publiques, impliquant deux professeurs de l'Université du Ghana, a relancé les discussions sur ce problème dans le pays.
Selon la police ghanéenne, le registre permettra non seulement de lutter contre les comportements sexuels répréhensibles, mais servira également à dissuader les délinquants sexuels multiples.
Ghana soutient que ce registre des délinquants sexuels se concentrera sur les violeurs condamnés.
L'objectif est de servir de point de référence aux employeurs potentiels et de dissuader les gens de commettre des viols.
Le Ghana dispose actuellement d'un registre universel de toutes les activités criminelles, mais les autorités pensent que la création d'un registre spécifique pour les violeurs permettra de résoudre le problème d'abus sexuels.
La peine maximale pour les auteurs de viols dans le pays est de 25 ans d'emprisonnement, mais la plupart des victimes ont souvent du mal à porter plainte en raison de la stigmatisation dont elles font l'objet.
L'année dernière, le Ghana a enregistré trois cent soixante-neuf cas de viols mais n'a réussi à condamner que trois suspects.
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