La police ougandaise qui donne l'information précise que les victimes ont été introduites clandestinement à Nairobi ces trois dernières années. Elles travaillaient comme domestiques.
Les filles et les femmes sont actuellement détenues au siège de la Direction des enquêtes criminelles à Kampala pour savoir si elles ont des antécédents judiciaires. Elles bénéficient aussi d'une prise en charge psychologique en raison des traumatismes subis.
Une femme ougandaise soupçonnée d'être le cerveau de ce trafic est détenue à Nairobi.
Selon la police ougandaise, un peu moins de la moitié de ces filles et femmes sont mineures. Certaines n'ont pas plus de 13 ans.
Ces femmes ont été secourues lors d'une opération conjointe menée dimanche dans deux banlieues de Nairobi par les autorités ougandaises et kenyanes. D'après la police, même si 91 femmes et filles ont été libérées, d'autres se sont enfuies à l'arrivée des agents.
A en croire les médias locaux, les victimes étaient destinées à être introduites clandestinement aux Émirats arabes unis ou même en Somalie où elles sont réduites en esclavage par le groupe islamiste Al-Shabab.
Les autorités ougandaises assurent de leur côté qu'il n'y a aucune preuve.
En 2018, le gouvernement de Kampala a indiqué qu'il avait enquêté sur 286 cas présumés de trafic, contre 176 l'année précédente.
Seuls dix trafiquants ont été condamnés en 2018.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article