Dès son arrivée, la délégation prend la parole depuis l’aéroport par la voix du Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine Bankole Adeoye. « Le processus électoral est maintenant terminé, place au dialogue inclusif. »
« Toutes les parties, y compris le président Touadéra et le parti au pouvoir doivent s’y impliquer. Par-dessus tout, la mise en œuvre de l’accord politique est décisive, sachant que c’est uniquement par le dialogue, et non par l’option militaire, que nous pouvons parvenir à une paix durable. »
La mission intervient dans un contexte tendu, les forces armées centrafricaines et leurs alliés russes poursuivent les opérations militaires de reconquête dans le nord du pays, juste après l’incident frontalier avec le Tchad qui a fait plusieurs morts. Et tandis que des manifestations hostiles à la mission des Nations Unies, la Minusca, sont organisées dans la capitale.
« Je le répète, je réitère et je le souligne encore : la Minusca est un mécanisme pour protéger les civils et ce n’est donc en aucun cas un ennemi de la Centrafrique. »
Suite à l’offensive menée en décembre dernier par les rebelles de la CPC, le Conseil de Sécurité des Nations unies a autorisé l’envoi de 3700 casques bleus supplémentaires dans le pays.
La délégation doit par ailleurs rencontrer le président Faustin Archange Touadéra, les différents acteurs politiques et la société civile lors de cette visite qui s’achèvera samedi.
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