La prison civile de Lomé a connu, le 28 octobre 2023, des scènes de joie et de soulagement à l’occasion de la cérémonie de libération, par une grâce présidentielle, de trois cent quarante-quatre (344) détenus de droit commun ayant fait la quasi-totalité de leur peine dans ce milieu carcéral. Cette activité s’inscrit dans le cadre du désengorgement des prisons du pays. Politique à travers laquelle, neuf cent cinquante-six (956) détenus de droit commun ont recouvert leur liberté, à la faveur d’un décret présidentiel, du 27 octobre 2023.
En effet, ces personnes sont, désormais, libres de leurs mouvements et ont le statut d’ex-détenus. Elles sont appelées à se réinsérer pour retrouver le bon chemin, celui qui conduit au développement et à l’épanouissement. Et c’est justement le sujet qui a meublé l’entretien d’adieu entre l’administration pénitentiaire et les bénéficiaires de cette remise de peine. Au cours de cette réunion présidée par le directeur de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Me Idrissou Akibou, il a été question de donner de sages et utiles conseils pouvant permettre la réintégration de ces anciens prisonniers dans la société. D’entrée, ce geste du chef de l’Etat a été salué, tant par les bénéficiaires que par les responsables pénitenciers du Togo.
« C’est une grande satisfaction de savoir que le chef de l’Etat a accordé une grâce présidentielle à neuf cent cinquante-six (956) détenus de droit commun et nous nous réjouissons ensemble avec les détenus bénéficiaires qui sont les lauréats », a fait savoir Me Idrissou Akibou. Selon lui, c’est une occasion en or offerte aux bénéficiaires, pour se racheter dans la vie qui est un don précieux de Dieu. Il a indiqué que la vie continue après la prison. On a intérêt à la préserver en évitant de ne plus tomber sous le coup de la loi.
Il ajouté que cette remise de peine apporte un soulagement, notamment dans la recherche de solutions aux problèmes auxquels est confrontée la gestion des prisons.
En dehors de Lomé, on dénombre soixante-seize (76) autres prisonniers libérés à Aného, quarante-sept (47) à Vogan, quarante-deux (42) à Tsévié, quarante-six (46) à Notsè, quatre-vingt-seize (96) à Kpalimé, soixante-deux (62) à Sokodé, vingt-trois (23) à Bassar, soixante (60) à Kara, trois (3) à Kantè, soixante-treize (73) à Mango et dix-huit (18) à Dapaong.
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