« Nous dénonçons le meurtre de cette femme abattue par son mari dans la province du Sud-Kivu. Selon des informations parvenues d’Uvira, le prétendu militaire Pamina Mokili, a pris la vie de sa propre épouse, Jeanne Asukya, en lui tirant une balle dans la poitrine lors d’une dispute, laissant derrière lui une famille dévastée et une communauté en deuil. Effrayé par la suite de son acte, le prétendu militaire Pamina Mokili s’est rendu lui-même à la police après son forfait », a fait savoir la coordonnatrice du RFLAP, Mme Grâce Israella Kangundu Ngyke, avant de souligner que, cet acte odieux a révolté le conseil local de la jeunesse du quartier Kabindula, dans le territoire d’Uvira.
Pour elle, cet événement tragique met en évidence la nécessité de protéger les femmes au foyer et de garantir que justice soit rendue pour cette femme, tout en interpellant les organisations internationales de défense des droits de la femme à la suite de cet acte de violence conjugale, et implorant aussi, la réaction de la part des organisations nationales de défense des droits humains.
« Il est essentiel de sensibiliser l’opinion publique à cette tragédie et de demander des mesures concrètes pour protéger les femmes au foyer. Les organisations internationales doivent prendre position et soutenir des initiatives visant à lutter contre la violence domestique, à sensibiliser la société et à promouvoir des politiques de protection des femmes. Interpeller la ministre du Genre pour que justice soit faite », a indiqué Grâce Israëlla Kangundu.
La Coordonnatrice du RFLAP a, en outre, indiqué qu’il est primordial d’interpeller la ministre du Genre, famille et enfant afin de mettre la pression auprès des autorités compétentes pour que justice soit rendue pour cette innocente femme et que des mesures soient prises pour prévenir de tels événements à l’avenir.
S’adressant aux défenseurs des droits des femmes en RDC, Mme Kangundu a déclaré : « nous devons exiger que les auteurs des violences conjugales soient tenus responsables de leurs actes et que des ressources adéquates soient investies dans la prévention et le soutien aux victimes ».
Notons que le meurtre de Jeanne Asukya est une tragédie qui nous rappelle l’importance de lutter contre les violences domestiques en protégeant les femmes au foyer. Les voix des organisations de la société civile doivent s’unir pour exiger le renforcement des mesures concrètes de la part du gouvernement congolais sur la protection de la femme et de l’enfant en RDC. ACP/KHM
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