Selon le quotidien privé, les comités provinciaux de la ZANU PF souhaitent que Mugabe soit destitué lors du prochain congrès électif du parti.
En quittant la tête du parti majoritaire, le chef d’Etat nonagénaire continuerait tout de même d’exercer ses fonctions de président de la république, puisqu’il a été élu par ses concitoyens et non les militants de sa formation politique seulement.
D’après la même source, les provinces ont également exigé l'expulsion de la Première Dame, Grace Mugabe, du ministre de l'Enseignement supérieur Jonathan Moyo, du ministre de la Gouvernance locale, Saviour Kasukuwere et du ministre des Finances Ignatius Chombo, tous membres d’une faction accusée de vouloir « détruire la ZANU PF de l’intérieur. »
Cette motion survient trois jours après que l’armée du Zimbabwe a envahi la capitale Harare et pris le contrôle du pays, après avoir assigné en résidence Mugabe et sa famille.
Certains dirigeants de la région de l’Afrique australe, dont le président botswanais Ian Khama, ont invité Mugabe à quitter le pouvoir dans la dignité.
« Je pense que personne ne devrait être président pendant tout ce temps. Nous sommes des présidents et non des monarques. C'est une question de bon sens », a déclaré le dirigeant botswanais vendredi à Reuters.
JN/pn/cat/APA
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