Le financement dans le secteur a fait l’objet d’échanges au cours d’un atelier qui a réuni des professionnels des médias.
Selon des experts du secteur de l’eau en Afrique, actuellement 400 millions de personnes sur le 1,3 milliard du continent n’ont pas accès à l’eau potable, quand 800 millions sont privées du service d’assainissement de base.
Face à ces chiffres alarmants, les spécialistes plaident pour des investissements massifs dans le secteur pour permettre à davantage de personnes d’avoir accès au liquide vital pour la vie.
L’atelier organisé par les membres du Réseau des journalistes africains spécialisés dans le développement durable et le changement climatique Africa 21 et ses partenaires, tenu du 15 au 19 août à Dakar, a été une tribune idoine pour plancher en vue de trouver une solution à cette problématique.
La rencontre à la capitale sénégalaise à l’intention des femmes et hommes de médias africains autour des enjeux de l’eau en Afrique visait à informer, sensibiliser et débattre de la question cruciale de l’eau en Afrique, d’une part, à s’assurer du suivi des résolutions prises lors du 9e Forum mondial de l’eau de Dakar, et à préparer les journalistes à la prochaine Conférence de la décennie des Nations unies de l’eau 2023 prévue du 21 au 24 mars 2023 à New York, d’autre part.
« Nous n’avons pas de ressources suffisantes pour investir dans la mobilisation et la distribution des ressources en eau. C’est pourquoi, nous disons qu’il faut réinvestir dans les questions liées à l’eau, construire des infrastructures qui permettent de mobiliser et de distribuer de l’eau à tous. Cela passe par d’importants investissements dans le sens de la gestion de l’eau », a indiqué Boubacar Barry, hydraulicien, et par ailleurs membre du Secrétariat exécutif du 9e Forum mondial de l’eau.
Il a ajouté que ce sont, au total, plus de 30 milliards de FCfa qu’il faut mobiliser par an jusqu’en 2030 pour relever les défis liés à l’eau. « Non seulement les changements climatiques exacerbent davantage le stress hydrique préexistant, mais aussi ont un réel effet mesurable sur le cycle de l’eau urbain et rural, modifiant la qualité, la quantité, la distribution et les calendriers de la disponibilité de l’eau », a déploré le spécialiste.
Conscients de l’urgence à agir, les participants au rendez-vous de Dakar ont placé le financement du secteur au centre du 9e Forum mondial de l’eau. « Le Forum a proposé des solutions concrètes. Nous avons mis l’accent sur l’investissement qui, dans le domaine de l’eau, était laissé en rade. A l’unanimité, nous avons trouvé les mécanismes d’accélération pour atteindre les objectifs de développement durable. Ce sont des financements et des réformes politiques à prendre en compte ».
Abondant dans le sens du spécialiste, Thierry Amoussougbo, chef division formation à l’Institut africain pour le développement économique et la planification, est convaincu qu’avec un financement adéquat et un investissement intelligent, l’accès universel de l’eau est possible dans les dix prochaines années pour atteindre les Odd.
Il a affirmé que les bailleurs de fonds doivent augmenter de manière significative et en urgence les ressources financière allouées au secteur de l’eau, développer et mettre en œuvre des politiques et stratégies pour changer la donne et cibler, surtout, les personnes vulnérables.
« Les défis sont nombreux, notamment des inondations sans précédent ou des sécheresses à répétition. L’accès à l’eau est une condition préalable à la vie, à la qualité et à la paix. C’est pourquoi il est important de promouvoir une utilisation efficiente de l’eau en tenant compte du lien entre eau, alimentation, énergie et environnement », a-t-il lancé tout en invitant les bailleurs de fonds à s’intéresser davantage au financement du secteur.
Plusieurs thématiques ont été abordées à cette formation de Dakar. Ce sont, entre autres, « l’accès à l’eau potable, assainissement et politiques publiques africaines », « l’état de la ressource et enjeux climatiques », et « l’approche transfrontalière de la gestion de l’eau ».
Face à ces chiffres alarmants, les spécialistes plaident pour des investissements massifs dans le secteur pour permettre à davantage de personnes d’avoir accès au liquide vital pour la vie.
L’atelier organisé par les membres du Réseau des journalistes africains spécialisés dans le développement durable et le changement climatique Africa 21 et ses partenaires, tenu du 15 au 19 août à Dakar, a été une tribune idoine pour plancher en vue de trouver une solution à cette problématique.
La rencontre à la capitale sénégalaise à l’intention des femmes et hommes de médias africains autour des enjeux de l’eau en Afrique visait à informer, sensibiliser et débattre de la question cruciale de l’eau en Afrique, d’une part, à s’assurer du suivi des résolutions prises lors du 9e Forum mondial de l’eau de Dakar, et à préparer les journalistes à la prochaine Conférence de la décennie des Nations unies de l’eau 2023 prévue du 21 au 24 mars 2023 à New York, d’autre part.
« Nous n’avons pas de ressources suffisantes pour investir dans la mobilisation et la distribution des ressources en eau. C’est pourquoi, nous disons qu’il faut réinvestir dans les questions liées à l’eau, construire des infrastructures qui permettent de mobiliser et de distribuer de l’eau à tous. Cela passe par d’importants investissements dans le sens de la gestion de l’eau », a indiqué Boubacar Barry, hydraulicien, et par ailleurs membre du Secrétariat exécutif du 9e Forum mondial de l’eau.
Il a ajouté que ce sont, au total, plus de 30 milliards de FCfa qu’il faut mobiliser par an jusqu’en 2030 pour relever les défis liés à l’eau. « Non seulement les changements climatiques exacerbent davantage le stress hydrique préexistant, mais aussi ont un réel effet mesurable sur le cycle de l’eau urbain et rural, modifiant la qualité, la quantité, la distribution et les calendriers de la disponibilité de l’eau », a déploré le spécialiste.
Conscients de l’urgence à agir, les participants au rendez-vous de Dakar ont placé le financement du secteur au centre du 9e Forum mondial de l’eau. « Le Forum a proposé des solutions concrètes. Nous avons mis l’accent sur l’investissement qui, dans le domaine de l’eau, était laissé en rade. A l’unanimité, nous avons trouvé les mécanismes d’accélération pour atteindre les objectifs de développement durable. Ce sont des financements et des réformes politiques à prendre en compte ».
Abondant dans le sens du spécialiste, Thierry Amoussougbo, chef division formation à l’Institut africain pour le développement économique et la planification, est convaincu qu’avec un financement adéquat et un investissement intelligent, l’accès universel de l’eau est possible dans les dix prochaines années pour atteindre les Odd.
Il a affirmé que les bailleurs de fonds doivent augmenter de manière significative et en urgence les ressources financière allouées au secteur de l’eau, développer et mettre en œuvre des politiques et stratégies pour changer la donne et cibler, surtout, les personnes vulnérables.
« Les défis sont nombreux, notamment des inondations sans précédent ou des sécheresses à répétition. L’accès à l’eau est une condition préalable à la vie, à la qualité et à la paix. C’est pourquoi il est important de promouvoir une utilisation efficiente de l’eau en tenant compte du lien entre eau, alimentation, énergie et environnement », a-t-il lancé tout en invitant les bailleurs de fonds à s’intéresser davantage au financement du secteur.
Plusieurs thématiques ont été abordées à cette formation de Dakar. Ce sont, entre autres, « l’accès à l’eau potable, assainissement et politiques publiques africaines », « l’état de la ressource et enjeux climatiques », et « l’approche transfrontalière de la gestion de l’eau ».
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