Le groupement des souscripteurs de l’agrobusiness avec à sa tête Christopher Emile Rebeiz et son bureau ont exprimé leur courroux face à leur situation. Le traitement de leurs dossiers par l’Etat et la justice de Côte d’Ivoire est à la traine et ce depuis 2016.
Fin 2016 et début 2017, l’Etat ferme les comptes des sociétés de souscriptions agrobusiness. Et décide de se charger de l’affaire. Mais jusque-là, aucune somme d’argent n’a été reçu par ces derniers, à en croire les représentants du Gsa.
De plus, ce qui leur a été promis, c’était 12% de leur argent et non le capital investi qu’ils avaient souhaité. Encore que le pourcentage est fonction de la société de souscription. En réalité, il y avait 70 milles personnes concernées par cette affaire. Elles ont cotisé en somme plus de 111 milliards de Fcfa.
Le gouvernement a souhaité à l’époque qu’un recensement soit effectué. Sur les 70 milles souscripteurs, seulement 54 000 ont pu se faire enrôler. Fait grave, sur les plus de 111 milliards de Fcfa cotisés, c’est un peu plus 25 milliards qui a été retrouvée sur les comptes. Les souscripteurs s’interrogent donc sur la disparition de plus de 85 milliards de Fcfa manquants.
Le non respect de la promesse de l’Etat
Selon les victimes de l’agrobusiness, comme ils se considèrent, l’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas respecté sa promesse. Qui est celle de payer l’argent des souscripteurs lui-même.Après avoir mis aux arrêts des directeurs généraux des sociétés d’agrobusiness et par la suite les avoir libérés sans jugement, le groupement des souscripteurs s’étonnent devant une telle réaction. De plus, le principal instigateur de cette histoire d’agrobusiness, Christophe Yapi, n’est inquiété en rien.
Il est hors du pays avec un mandat d’arrêt international et reste introuvable. D’ailleurs, les autres directeurs généraux dont son frère ont également quitté le pays.
Christopher Rebeiz a affirmé qu’à maintes reprises, ils ont cherché à rencontrer le procureur de la République Adou Richard qui avait demandé le gel des comptes. Mais en vain. Face à cela, le président du Gsa a déclaré avoir des soupçons sur ce qui se trame entre le procureur et ses propriétaires de société d'agrobusiness.
Il note que plusieurs courriers ont été adressé à plusieurs personnalités ivoiriennes pour les interpeler sur ce dossier. Mais tout ceci est resté lettre morte.
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