18,5 km, c'est la distance entre la commune d’Adjamé et celle de Bingerville. Une distance qu’un automobiliste peut parcourir en temps normal en une vingtaine de minutes est un véritable calvaire pour les usagers aux heures de descente.
« Je vous assure, c’est une galère que nous vivons chaque jour les matins et les soirs. Des embouteillages à partir du carrefour Adama à Bingerville jusqu’à la Riviera 2. Ces bouchons sont trop serrés à des endroits comme de l'école internationale Jules Verne aux feux tricolores d'Abatta. Ensuite de Playce au carrefour Faya où des travaux sont en cours. De là, vous avez un bouchon avant les feux tricolores du carrefour après barrage. A cet endroit également vous avez des travaux. Quand vous finissez cet embouteillage, vous affrontez celui situé avant le feu de 9 km. Un véritable périple tous les jours », s’est lâché M. Touré Vazoumana, habitant de Bingerville.
Il a été interrogé en plein embouteillage dans la soirée (18h39) du lundi 19 février 2024, au niveau de la descente de l’échangeur de la Riviera 2. Au volant de sa voiture de marque Hyundai, il semblait pressé mais ne pouvant rien, pour lui permettre d’effectuer son « voyage » tranquillement, il écoutait un sketch humoristique.
Comme M. Touré Vazoumana, nombreux sont ceux qui vivent cette situation depuis une décennie. C’est le cas de Ghislaine Amoikon, habitant la Cité Sir, qui, dit-elle, pour éviter souvent de passer près 2 heures de temps dans les embouteillages, préfère quitter la maison à 5h 30 min du matin pour le port sis dans la commune de Treichville où elle travaille.
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