Vendredi 22 Novembre, 2024 - 11:23 AM / Abidjan +33
Vendredi 22 Novembre, 2024 - 11:23 AM / Abidjan +33
Economie

Côte d'Ivoire / Élevage: de l'argent dans le "caca de poulet"

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Image d'illustration

Au commencement était l’élevage de volailles. Progressivement cette activité a fait place à la commercialisation de la fiente, encore appelée litière ou excrément de poulet, ou plus couramment “caca de poulet”. Aujourd’hui, cette filière est devenue un filon juteux pour ses acteurs. « C’est grâce à la commercialisation de l’excrément de poulet que je vis. C’est avec ça que je paie les frais de scolarité de mes trois enfants et j'arrive à subvenir à tous mes besoins. A l’heure où je vous parle, ils sont nombreux ceux qui nous envient. Quand on a commencé cette activité de collecte et de commercialisation de fiente de poulet, beaucoup de personnes se moquaient de nous », reconnaît Traoré Dramane.

Pour dire vrai, la collecte et la commercialisation de la litière nourrit son homme. « Au début, ça n’a pas été facile. Mais grâce à Dieu, j’arrive à me prendre en charge et à faire face aux charges familiales » affirme Ouattara Adjara qui dit avoir embrassé ce métier il y a un peu plus de sept ans.

Amani Inza, est l’un des tout premiers collecteurs de fiente de volaille à Agnibilékro. Pendant une dizaine d’années, il vend cette substance qui, selon lui, est rentable. « On arrive à s’occuper de nos familles et à satisfaire aux besoins de certains de nos proches. Donc, on ne peut pas dire qu’on ne gagne pas dans cette commercialisation de caca de poulet » souligne t-il, l’air malicieux.

Des collecteurs organisés en coopérative

Diarra Aboubakar, un autre pionnier de la commercialisation de matières fécales de poulet, dit lui aussi, ne rien regretter en s’adonnant à cette activité. Il précise que cette activité qui se pratiquait de manière informelle, leur causait de lourds préjudices, en ce sens que les prix de vente varient d’un acteur à un autre. Forts de ce constat, les collecteurs de fiente de volaille décident de s’organiser en une structure dénommée Coopérative des collecteurs de fiente d’Agnibilékro (CCFA). Créée il y a trois ans, cette organisation est présidée par Amani Inza et compte une vingtaine de membres actifs. Désormais reconnus par les autorités, les membres de la cette coopérative vont retrousser davantage les manches et repartir de plus belle à la conquête des régions du Haut Sassandra et du Bas Sassandra, qui demeurent de potentiels marchés…

Au commencement était l’élevage de volailles. Progressivement cette activité a fait place à la commercialisation de la fiente, encore appelée litière ou excrément de poulet, ou plus couramment “caca de poulet”. Aujourd’hui, cette filière est devenue un filon juteux pour ses acteurs. « C’est grâce à la commercialisation de l’excrément de poulet que je vis. C’est avec ça que je paie les frais de scolarité de mes trois enfants et j'arrive à subvenir à tous mes besoins. A l’heure où je vous parle, ils sont nombreux ceux qui nous envient. Quand on a commencé cette activité de collecte et de commercialisation de fiente de poulet, beaucoup de personnes se moquaient de nous », reconnaît Traoré Dramane.

Pour dire vrai, la collecte et la commercialisation de la litière nourrit son homme. « Au début, ça n’a pas été facile. Mais grâce à Dieu, j’arrive à me prendre en charge et à faire face aux charges familiales » affirme Ouattara Adjara qui dit avoir embrassé ce métier il y a un peu plus de sept ans.

Amani Inza, est l’un des tout premiers collecteurs de fiente de volaille à Agnibilékro. Pendant une dizaine d’années, il vend cette substance qui, selon lui, est rentable. « On arrive à s’occuper de nos familles et à satisfaire aux besoins de certains de nos proches. Donc, on ne peut pas dire qu’on ne gagne pas dans cette commercialisation de caca de poulet » souligne t-il, l’air malicieux.

Des collecteurs organisés en coopérative

Diarra Aboubakar, un autre pionnier de la commercialisation de matières fécales de poulet, dit lui aussi, ne rien regretter en s’adonnant à cette activité. Il précise que cette activité qui se pratiquait de manière informelle, leur causait de lourds préjudices, en ce sens que les prix de vente varient d’un acteur à un autre. Forts de ce constat, les collecteurs de fiente de volaille décident de s’organiser en une structure dénommée Coopérative des collecteurs de fiente d’Agnibilékro (CCFA). Créée il y a trois ans, cette organisation est présidée par Amani Inza et compte une vingtaine de membres actifs. Désormais reconnus par les autorités, les membres de la cette coopérative vont retrousser davantage les manches et repartir de plus belle à la conquête des régions du Haut Sassandra et du Bas Sassandra, qui demeurent de potentiels marchés…

100 camions par mois

Dans le mois, ce sont environ 100 camions chargés de fiente de poulet qui sont acheminés dans le Haut Sassandra et le Bas Sassandra à partir d’Agnibilékro. Le sac de 100 kg de fiente est vendu à 8 000 francs.

Lire la suite

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

Auteur Commentaire : Poster votre commentaire
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR