Au commencement était l’élevage de volailles.
Progressivement cette activité a fait place à la commercialisation de la
fiente, encore appelée litière ou excrément de poulet, ou plus couramment “caca
de poulet”. Aujourd’hui, cette filière est devenue un filon juteux pour ses
acteurs. « C’est grâce à la commercialisation de l’excrément de poulet que je
vis. C’est avec ça que je paie les frais de scolarité de mes trois enfants et
j'arrive à subvenir à tous mes besoins. A l’heure où je vous parle, ils sont nombreux
ceux qui nous envient. Quand on a commencé cette activité de collecte et de
commercialisation de fiente de poulet, beaucoup de personnes se moquaient de
nous », reconnaît Traoré Dramane.
Pour dire vrai, la collecte et la commercialisation de la
litière nourrit son homme. « Au début, ça n’a pas été facile. Mais grâce à
Dieu, j’arrive à me prendre en charge et à faire face aux charges familiales »
affirme Ouattara Adjara qui dit avoir embrassé ce métier il y a un peu plus de
sept ans.
Amani Inza, est l’un des tout premiers collecteurs de fiente
de volaille à Agnibilékro. Pendant une dizaine d’années, il vend cette
substance qui, selon lui, est rentable. « On arrive à s’occuper de nos familles
et à satisfaire aux besoins de certains de nos proches. Donc, on ne peut pas
dire qu’on ne gagne pas dans cette commercialisation de caca de poulet »
souligne t-il, l’air malicieux.
Des collecteurs
organisés en coopérative
Diarra Aboubakar, un autre pionnier de la commercialisation
de matières fécales de poulet, dit lui aussi, ne rien regretter en s’adonnant à
cette activité. Il précise que cette activité qui se pratiquait de manière
informelle, leur causait de lourds préjudices, en ce sens que les prix de vente
varient d’un acteur à un autre. Forts de ce constat, les collecteurs de fiente
de volaille décident de s’organiser en une structure dénommée Coopérative des
collecteurs de fiente d’Agnibilékro (CCFA). Créée il y a trois ans, cette
organisation est présidée par Amani Inza et compte une vingtaine de membres
actifs. Désormais reconnus par les autorités, les membres de la cette coopérative
vont retrousser davantage les manches et repartir de plus belle à la conquête
des régions du Haut Sassandra et du Bas Sassandra, qui demeurent de potentiels
marchés…
Au commencement était l’élevage de volailles.
Progressivement cette activité a fait place à la commercialisation de la
fiente, encore appelée litière ou excrément de poulet, ou plus couramment “caca
de poulet”. Aujourd’hui, cette filière est devenue un filon juteux pour ses
acteurs. « C’est grâce à la commercialisation de l’excrément de poulet que je
vis. C’est avec ça que je paie les frais de scolarité de mes trois enfants et
j'arrive à subvenir à tous mes besoins. A l’heure où je vous parle, ils sont
nombreux ceux qui nous envient. Quand on a commencé cette activité de collecte
et de commercialisation de fiente de poulet, beaucoup de personnes se moquaient
de nous », reconnaît Traoré Dramane.
Pour dire vrai, la collecte et la commercialisation de la
litière nourrit son homme. « Au début, ça n’a pas été facile. Mais grâce à
Dieu, j’arrive à me prendre en charge et à faire face aux charges familiales »
affirme Ouattara Adjara qui dit avoir embrassé ce métier il y a un peu plus de
sept ans.
Amani Inza, est l’un des tout premiers collecteurs de fiente
de volaille à Agnibilékro. Pendant une dizaine d’années, il vend cette
substance qui, selon lui, est rentable. « On arrive à s’occuper de nos familles
et à satisfaire aux besoins de certains de nos proches. Donc, on ne peut pas
dire qu’on ne gagne pas dans cette commercialisation de caca de poulet »
souligne t-il, l’air malicieux.
Des collecteurs
organisés en coopérative
Diarra Aboubakar, un autre pionnier de la commercialisation
de matières fécales de poulet, dit lui aussi, ne rien regretter en s’adonnant à
cette activité. Il précise que cette activité qui se pratiquait de manière
informelle, leur causait de lourds préjudices, en ce sens que les prix de vente
varient d’un acteur à un autre. Forts de ce constat, les collecteurs de fiente
de volaille décident de s’organiser en une structure dénommée Coopérative des
collecteurs de fiente d’Agnibilékro (CCFA). Créée il y a trois ans, cette
organisation est présidée par Amani Inza et compte une vingtaine de membres
actifs. Désormais reconnus par les autorités, les membres de la cette
coopérative vont retrousser davantage les manches et repartir de plus belle à
la conquête des régions du Haut Sassandra et du Bas Sassandra, qui demeurent de
potentiels marchés…
100 camions par mois
Dans le mois, ce sont environ 100 camions chargés de fiente
de poulet qui sont acheminés dans le Haut Sassandra et le Bas Sassandra à
partir d’Agnibilékro. Le sac de 100 kg de fiente est vendu à 8 000 francs.
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