Le conseil du coton et de l'anarcade a organisé le jeudi 23 février
2023 à la Caistab à Abidjan-Plateau, un atelier sur la détermination et
la validation des paramètres qualité (KOR) de noix de cajou au titre de
la compagne de cette année, rapporte une note d'information transmise
samedi à Abidjan.net.
Cet atelier qui a duré quarante-huit
heures, avait pour objectif d'une part de partager la procédure de
contrôle qualité dans un souci d'harmonisation et de validation des
paramètres techniques du KOR et d'autres parts, de partager la procédure
de validation des bulletins de qualité.
Cette session de formation a réuni plusieurs patrons de coopératives, des contrôleurs, des exportateurs, des prestataires et des agents superviseurs de marchés privés et publics.
'' La réforme qui avait eu lieu en 2013 nous a demandé de déployer devant chaque magasin d'exportateurs et de transformateurs au moins un agent qui est chargé de contrôler la qualité marchande. D'abord, le taux d'humidité, ensuite suivre la qualité marchande de la noix cajou qui est déterminée par l'exportateur. Ce contrôle de la qualité marchande se fait par l'exportateur mais en présence de deux autres personnes, l'acheteur qui a emmené le produit, ensuite l'agent qui est décidé par le conseil du coton et d'anarcade pour suivre cette qualité'', a expliqué Mamadou Doumbia, le directeur de la commercialisation du coton et de l'anarcade.
'' Il était important que nous nous mettions d'accord sur comment déterminer cette qualité et savoir quelles sont les différentes méthodologies. Et à ce niveau, l'Etat de Côte d'Ivoire nous à mis d'accord. Codinorm a émis des normes en matière de détermination de contrôle qualité marchande de la noix de cajou'', a ajouté M. Doumbia.
Poursuivant, il a fait savoir qu'au niveau de la noix de cajou il y a quatre paramètres principaux.
Selon lui, il y a d'abord le taux d'humidité, qui est la quantité d'eau qu'il peut avoir dans la noix.
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C'est un critère important parce que 70% de nos noix de cajou sont
exportées. Alors il faut veiller à ce que ce taux là soit en dessous de
10% pour que ces noix là puissent voyager dans de bonnes conditions dans
les conteneurs'', a estimé M. Doumbia.
De son côté, Kadjo Roméo, le directeur des opérations chez ACE Côte d'Ivoire (Audit contrôle et Expertise), une structure chargée du contrôle des démarches, a expliqué les différentes spécificités de la chaîne de production.
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En ce qui me concerne cette année c'est encore un autre défi. Un défi
de pouvoir relever la qualité, faire au mieux notre travail. Dans un
premier temps au niveau des déchargements lorsque les livraisons
arrivent de la brousse, il y a un contrôle qui est institué. Donc, nous
faisons le contrôle du taux d'humidité. Et puis, nous faisons le suivi
du contrôle qualité qui est effectué par l'opérateur économique'', a
entre autres indiqué M. Kadjo.
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